LES LIVRES:Livre I
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LES LIVRES:Livre I
Livre I : Les fondements
Tome I : La terre de Dieu
Chapitre I : Les origines
I. Le néant, l’univers, les étoiles, le monde et le soleil
Avant toute chose il y avait Dieu. Aucune autre chose n’était, même pas le néant. Dieu n’a ni début, ni fin, il est l’infini. Il est l’être parfait, sur qui rien n’a de prise et rien ne peut agir.
En premier, Dieu créa un point qu’il appela le néant et le fit grandir à l’infini par son souffle. Ensuite il créa l’univers et les étoiles par sa pensée. Il créa le soleil dans lequel il mit son amour qui rayonna sur tout l’univers et créa le monde à proximité pour pouvoir s’asseoir et contempler son œuvre.
II. Les créatures et les éléments
Mais Dieu constata que sa création n’était pas parfaite. Car, alors qu’il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’il voulait aimer sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.
Alors, Dieu prit un peu de l’amour qui était dans le soleil et en fit l’esprit dont il dota une foule de créature sur le monde. Il leur donna à chacune un habitat propre et créa les airs, les montagnes, l’eau et la mer ainsi que la terre et les forêts. Le monde fut alors appelé « terre de Dieu » car dieu avait utilisé la terre du monde pour modeler les myriades de créatures qui le peuplait.
De par leur nature terrestre, les créatures de Dieu devaient se nourrir et se reproduire pour vivre car elles mouraient d’usure. C’était le prix que Dieu avait donné à la vie pour que les créatures en prennent soin. Dieu s’émerveilla alors de voir les créatures vivre en harmonie. Dieu leur donna la parole et les créatures louaient Dieu de son amour infini car chacune d’elles étaient dotées de talents et de parures spécifiques si bien qu’elles pensaient toutes être « le préféré de Dieu ».
En ce temps là, les créatures se nourrissaient des fruits de la terre et ne se cherchaient pas querelles, ni ne se mangeaient entre elles, car toutes avaient aussi une nourriture spécifique en abondance venant de la terre et de l’amour de Dieu.
III. Le feu et la peur
Mais, une fois encore, Dieu constata que sa création n’était pas parfaite. Alors qu’Il était capable de créer, les créatures ne faisaient que se suffire à leur condition.
Il fit donc descendre le feu du soleil par le ciel, c’était la foudre. Le feu avait le pouvoir de transformer les autres matières. La créature qui domptera le feu pourra créer, comme Dieu. Mais toutes avaient peur du feu et toutes croyaient qu’il s’agissait là de la colère de Dieu.
IV. L’homme ou « les mains de Dieu »
Dieu créa alors une nouvelle créature qui était nue et sans défenses mais qu’il avait dotée de la conscience en l’élevant sur ses deux jambes. Ainsi l’homme naquit, ses mains libres seraient celles de Dieu.
L’homme du vaincre sa peur et dompta le feu car il devait se réchauffer, mais il ne comprit pas l’intention de Dieu. L’homme pensait qu’il était le mal aimé de Dieu car il était né nu et sans défenses. Or comme il avait besoin du feu les autres créatures le craignaient et s’éloignaient de lui dès qu’il approchait. De plus, l’homme devait travailler de ses mains pour survivre alors que les autres créatures n’avaient qu’à battre des ailes pour attraper des fruits pendu à l’arbre, renifler pour savoir si un champignon était comestible ou gratter avec de bonnes griffes pour trouver une racines aux vertus nourrissantes.
Alors l’homme usa de sa conscience pour inventer. C’est alors que Dieu s’enthousiasmait de la curiosité de l’homme. Ce dernier avait compris que ce sont les grains de maïs abandonné sur les lieux du dernier repas qui ont donné le lendemain de jeunes pousses. Au bout de quelques jours, les jeunes pousses offraient un nouveau maïs et donc un nouveau repas. Ainsi l’homme inventa la culture. Il cultiva le maïs et puis le blé. Et grâce au feu l’homme transforma bientôt le blé pétrit en farine pour faire du pain.
VI. La lune, le repos et les rêves
Alors, Dieu, émerveillé, décida de donner un moment propice pour que l’homme puisse aussi imaginer en se projetant dans n’importe quels idées venant de son esprit.
Dieu prit alors l’eau de tout un océan et l’enveloppa dans un nuage. Ainsi Dieu créa la lune qui dominerait le monde pendant le tiers du jour. Ce moment fut appelé « la nuit » et permis aux hommes de se reposer et de rêver.
Dernière édition par Séléna le Mar 17 Fév - 17:17, édité 2 fois
Séléna- Soeur
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre II : La réunion
I. La faute
Alors, les autres créatures, prirent peur et se réunirent pour savoir ce qu’il fallait faire de l’homme. L’une des créatures pris la parole et dit : « l’homme nous fait de l’ombre mais il est faible. Lorsqu’il dormira et que le feu sera éteint nous le tuerons.»
II. Oane
Or parmi les homme s’en trouvait un différent des autres qui se nommait «Oane». Un qui croyait que Dieu l’aimait mais les autres le pensait naïf et simple d’esprit. Oane aimait écouter les louanges des créatures pour Dieu. Il s’en allait parfois seul, un peu à l’écart des autres pour chanter, avec ses mots, la gloire de dieu et lui rendre grâce pour ses bienfaits.
III. La réunion
Alors donc que la réunion, où toutes les créatures étaient maintenant réunies, se poursuivait ; Oane se promenait un peu à l’écart, comme à son habitude, mais curieusement n’entendait pas ce soir là de louange à Dieu.
Dieu lui apparut, Oane se prosterna.
Dieu lui dit :
« Tes louanges sont arrivées jusqu’à moi et je vais te sauver d’une fin funeste toi et les tiens ». Dieu emmena Oane jusqu’à la réunion que tenaient les créatures. Toutes les créatures furent prisent de stupeur en voyant Dieu venir à eux. Toutes se prosternèrent sans même voir Oane. Toute sauf une, celle qui jusque là parlait. Dieu lui dit :
« Pourquoi ne te prosternes tu pas comme les autres ? »
La créature répondit :
« Parce que tu veux que nous devenions fort et que le fort domine le faible. J’en veux pour preuve que tu as donnés des talents différents à chacun et qu’il faut en tirer le meilleur. A moi tu as donné l’orgueil et je te montre que je suis digne d’être ton fils. Si tu le veux je peux dominer le monde pour en faire ce que tu attends et pour qu’il reflète ta divine puissance. »
IV. La question
Dieu demanda alors si d’autres créatures voulaient prendre la parole. Toutes pensaient que leur talent était le meilleur et qu’elles étaient « le préféré de Dieu », mais aucune n’osa prendre la parole et elles courbèrent l’échine plutôt que de parler.
Puis Dieu désigna Oane et lui posa la question suivante :
«Et toi, l’homme, pourquoi crois tu que j’ai crée l’univers et la vie »
V. L’amour
Les créatures étaient étonnées de voir Oane. Celui-ci s’avanca et dit :
« Je crois que tu as crée l’univers et la vie par Amour et que tu as donné à chacun des talents différents pour qu’ils puissent s’aimer et t’aimer en retour. »
Dieu prit la parole et dit :
« Comme tu as bien répondu, je fais de toi et des tiens mes enfants.»
VI. L’ordre des pêchés et les sentences
Toutes les autres créatures furent surprises que Dieu décide de faire des humains ses enfants. Elles ne comprenaient pas pourquoi l’amour avait tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.
Mais Dieu tourna sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit:
« L’homme a bien répondu car il n’a pas commis de faute. C’est votre propre orgueil de croire que vous êtes « le préféré de Dieu » qui vous a rassemblé ici. En vous rassemblant ici pour comploter un meurtre vous avez pêché par la pensée et n’êtes plus digne d’être mes enfants. Le premier pêché est donc celui de le penser, ce même pêché qui vous a fait courber l’échine au lieu de prendre la parole et qui a dénoncé votre faute d’avoir secrètement voulu la mort de l’homme. De ce fait vous resterez sur quatre pattes et serez appelé « animaux ». Je vous ôte également la parole car elle ne vous sert pas et manquerais de vous faire chuter plus bas. Dorénavant vous beuglerez, miaulerez, aboierez, jacasserez,…mais ne parlerais plus avec des mots. »
« Le deuxième pêché est celui de le dire. » Et dieu se tourna alors vers la créature qui avait parlé et il dit :
« Et toi, ton orgueil ne vient pas de moi mais de ta jalousie pour le talent des autres. Par ta parole tu as dénoncé ton vice. Comme tu as demandé la mort de l’homme je t’enlève toutes formes pour que tu ne puisses commettre le troisième et dernier pêché qui est de l’accomplir. Tu ne seras plus que l’ombre de toi-même et tu n’auras plus de nom. Je te banni sur la lune et je te laisse la parole pour que tu puisses te parler et méditer sur toi même. Tu n’auras plus faim et tu ne devras plus te nourrir, et tu verras passer une éternité.»
VII. La promesse, le pardon et le repentir.
Dieu s’adressa encore une fois à Oane et lui dit :
« A toi et aux tiens, puisque je vous ai fait mes enfants, je vous donne ma terre en héritage. Vous pourrez vous y aimer et prospérer. Vous aurez aussi le pouvoir de régner sur les animaux et de les élever mais vous ne pourrez pas les tuer ni les manger car en vérité ils sont l’égal de vous, tout comme chaque chose que j’ai crée.
Cependant lorsque tu trouveras le poisson, tu pourras le manger car seul lui n’a jamais pensé ni parlé contre toi. Il affermira ta foi et tes connaissances.
Néanmoins, je vous laisse sous le joug de l’usure et de la mort, car à l’exception de toi, tous les hommes ont douté de mon amour. Mais sache qu’un jour je mettrais fin au temps. Ce jour là, je jugerais les hommes. Et ceux qui n’auront point péchés, j’habiterais leur maison et ils vivront éternellement avec moi. Alors, émerveillé, ils découvriront qu’ils sont les anges de Dieu a qui tout est possible.
Cependant, pour l’amour que tu m’as reconnu, je promets d’accorder mon pardon à l’homme qui aura pêché pour autant qu’il aura pratiqué le repentir sincère avant que le temps n’arrive à sa fin. A celui là je donnerais plusieurs vies s’il le faut pour qu’il puisse, jusqu’à la dernière heure, choisir la voie du repentir sincère et dévoué.
Pour que l’homme se rappelle que le temps passe, ses jours se compteront par sept dont un me sera consacré. Le soleil suivra une courbe depuis les solstices, du plus haut au plus bas et ainsi une année passera qui comptera quatre saisons pour douze mois.
Enfin, puisque vous êtes mes enfants, je fais de vos esprits des âmes. Si à l’heure de votre mort, votre âme est saine ou lavée des pêchés, vous rejoindrez le soleil et mon amour divin. »
VIII. La volonté divine
Après que Dieu ait dit, les choses fut faites ainsi.
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Chapitre III : La cité
I. Le roi des hommes
Oane dit aux siens :
«Dieu est Amour et pardon car Dieu aime ses enfants. Nous allons construire une cité pour accueillir Dieu. En cela nous lui montreront que nous sommes digne d’être ses enfants.»
Tous savaient maintenant que Dieu les aimait et remercièrent Oane qu’ils déclarèrent Roi des hommes.
II. L’union
Oane prit une femme qui s’appelait Hunne et dit :
«Vous avez le droit de vous aimer mais vous devez vous respecter à égal. Pour que ce choix soit sincère et pleinement le votre vous n’en choisirez qu’un et n’en convoiterez pas d’autres. Pour ce faire, nous consacrerons l’union quand un homme et une femme choisissent de s’aimer »
III. La quête
Alors, Oane, roi des hommes, traversa les terres du monde avec son peuple pour y trouver un endroit où établir la cité. La route était si longue que sa vie passait à moitié et qu’il avait maintenant sept enfants, deux filles et cinq fils.
IV. La vallée abondante
Finalement, le jour vint où ils trouvèrent une vallée où reposait un lac foisonnant de poissons. De vastes espaces étaient propices à l’élevage et à la culture. Les forêts environnantes fourniraient du bois. Il y avait même un verger, où poussaient de nombreux arbres fruitiers. La vallée se trouvait au pied d’une montagne, d’où des minéraux, tels que l’or et le fer pouvaient être extraits ainsi que la pierre. Oane dit :
« C’est ici que nous bâtiront une cité. »
V. La première société
Avec le fer des montagnes ils firent des haches. Avec les haches, ils coupèrent le bois des forets et les hommes bâtirent des charpentes pour leurs maisons. Les poissons du lac et les fruits du verger les nourrissaient en plus de ce qu’ils produisaient. Ils cultivèrent le blé, le maïs et les légumes. Ils élevèrent les moutons pour confectionner des habits avec la laine et des vaches pour le lait. Il y avait des meuniers, des boulangers, des charpentiers, des forgerons et des tisserands.
VII. Le château et l’Eglise
Ensuite Oane ordonna que l’on bâtisse un château avec la pierre pour le roi des hommes et au milieu du château une maison pour Dieu que l’on appellerait Eglise. Ces bâtisses, les meubles et les bibelots qui s’y joignait seraient ornés avec l’or que l’on trouve en montagne et qui reflète si bien et si fort la lumière de l’amour de Dieu.
VIII. Le testament d’Oane
Puis, quand la cité fut achevée, Oane sentit ses jours se terminer. Il rassembla les hommes et leur dit :
« Voici que je m’en vais. Prenez soin d’enterrer mon corps et faites de même pour les suivants.
Hunne deviendra votre Reine car elle est mon égale et sa sagesse vous aidera pour surmonter mon deuil. Mon âme va au soleil et j’accueillerais les suivants jusqu’à ce que Dieu mette fin au temps. Prenez garde de ne point pêcher. »
Et Oane Mourut.
En ce temps là les hommes vivaient plusieurs siècle et ne mourraient pas de maladie mais seulement d’usure et de vieillesse. Oane fut le premier homme à mourir.
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre IV : Le déluge
I. Hunne
Hunne parvint à apaiser le cœur des hommes après le décès d’Oane, sauf celui de ses sept enfants dont les cœurs fougueux hurlaient de rage tant ils avaient aimé leur père. Hunne dit :
« Votre colère transforme votre amour en haine. En refusant la mort de votre père, vous refusez votre destin. Gardez vous de faire le mal en pensant faire le bien. »
Mais les sept enfants n’écoutèrent pas et se rendirent en haut de la plus haute montagne quand la lune était basse pour questionner la créature sans nom. Ils pensaient que celle-ci pourrait les aider à ramener l’âme Oane sur terre et dans son corps.
II. Le mensonge
La créature sans nom, perché sur la lune fit croire aux sept enfants qu’il savait comment faire revenir l’âme d’Oane dans le monde des hommes.
Il dit encore que si ceux-ci mettaient tout leur génie à construire un harpon solidement attaché depuis la terre à une longue corde, et qu’il faudrait projeter jusque sur la lune, l’on pourrait ensuite atteindre le soleil plus facilement et faire redescendre l’âme d’Oane sur terre.
En fait, la créature sans nom voyait là une opportunité de redescendre elle même sur terre et d’y reprendre ses droits.
III. La douleur
Aveuglé par la douleur, les sept enfants employèrent toutes leurs ressources pour construire un harpon et sa puissante catapulte afin d’amarrer la lune à la terre. La créature sans nom jubilait tant sa soif de revanche et de vengeance était grande. Mais alors que les sept enfants lancèrent le harpon vers la lune, celui-ci était si puissant qu’il creva la lune et l’eau de l’océan contenu dedans se déversa sur la terre.
IV. Le déluge
L’eau tomba jusqu’à ce que la moitié de la terre fût inondée. La moitiés des animaux disparurent et avec eux la moitié des espèces. La moitié de la cité croula sous les flots et la moitié des hommes moururent dont Hunne.
V. Le vent
Mais la mort de Hunne sauva le monde car lorsqu’elle expira son dernier souffle, celui-ci fut si puissant qu’il créa le vent. Le vent repoussa alors les eaux vers la lune, créant ainsi les marées. La moitié des terres, des animaux, des espèces, de la cité et des hommes fut sauvé. Depuis lors la lune croisse et décroisse se remplissant puis se vidant des eaux qui refluent jusqu’à elle par la force du vent qui les repoussent. Le souffle du Hunne était si fort d’amour et d’humanité que le vent ne cessera plus de courir sur la surface du monde et ce jusqu’à la fin des temps.
VI La chute
Mais la créature sans nom, qui n’était ni homme, ni animal s’était aussi déversée sur la terre avec les flots. Elle alla ainsi rejoindre la cité des hommes.
Les hommes étaient terrorisés. Ils n’y avaient presque plus de nourriture. Alors, la créature sans nom prit possession du cœur de l’homme. Il leur commandita de ne plus partager, de voler et même de tuer pour prendre ce qui appartenait à l’autre.
En retour, la créature sans nom promit aux hommes qui s’allieraient avec lui de les conduire au soleil et de leur donner l’éternité sans devoir attendre la mort. Lui-même n’était il pas immortel ? Cela était la preuve qu’il était le vrai fils de Dieu et qu’il pouvait aussi donner l’éternité.
L’homme, apeuré et dérouté, écouta dans son âme et dans son coeur les paroles de la créature sans nom et sombra dans le péché.
VII Les sept pêchés
Les pêchés étaient aux nombre de sept. Et la créature sans nom devint le roi des pêchés. Il nomma parmi les hommes et les femmes devenus les plus cruels les sept ministres des sept péchés. Il était fier de montrer le succès de sa théorie du plus fort qui domine le faible et que Dieu avait cru bon de dédaigner.
Il y avait Asmodée qui s’était abandonné à la luxure, Azazel à la gourmandise, Belial à l’orgueil, Lucifer à la paresse, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie.
VIII Les sept vertus
Mais les sept enfants d’Oane, qui avaient compris leur erreur, rallièrent à eux les hommes qui ne s’étaient pas adonnés aux péchés. Ils étaient les sept vertus de l’homme.
Leurs noms étaient Gabriel qui pratiquait la tempérance, Georges l’Amitié, Michel la justice, Miguaël le don de soi, Galadrielle la conservation, Sylphaë le plaisir et Raphaëlle la conviction.
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre V : La guerre
I. Les justes
Les sept enfants d’Oane s’étaient repliés avec les justes dans le château qui protégeait l’Eglise.
II. Le siège
Or donc, quand la créature sans nom se proclama roi des péchés et que les enfants d’Oane se réfugièrent au château ; peu d’homme avait alors assez de cran pour se rallier complètement au nouveau Roi, ainsi que ses ministres, et attaquer le château pour mettre à mort les descendants d’Oane.
Alors le roi des péchés mis les hommes de la cité aux travaux forcés et fit bâtir des remparts à la cité pour les garder prisonniers. Dans le même temps, il commença le siège du château. Bientôt il avait réunit une armée d’hommes pervertis et faisait enlever les nouveaux nés pour les préparer à devenir ses soldats. Ainsi se dit il : « un jour ou l’autre, j’aurais vaincu les faibles. Le monde me remerciera de lui avoir trouvé sa raison d’être et Dieu reconnaîtra en moi son fils. ».
Le siège qui commença dura trente ans.
III. La légitime défense
Les sept enfants d'Oane, horrifiés, se mirent à prier dans l’Eglise avec l’espoir que Dieu leur vienne en aide. Mais Dieu ne donna aucune réponse. Alors ils décidèrent de leur chef qu’il était nécessaire de se défendre. Ils firent enlever tout l’or que l’on trouvait dans le château et l’église pour le faire fondre. Ils transformèrent alors cet or en armures, boucliers et épées.
Ils décidèrent aussi de sacrifier une partie des bêtes présentes dans l’enceinte du château pour les manger et leur donner la force d’affronter le combat. Sachant qu’ils péchaient, ils récitèrent avant chaque repas un psaume pour libérer l’esprit de l’animal et le conduire à une nouvelle vie.
IV. L’impasse du combat
Ainsi, Le roi des pêchés livra plusieurs fois bataille mais sans succès car l’armée d’or et de lumière éblouissait les assaillants au moindre reflet et les pourfendaient alors même qu’ils étaient aveuglés et inconscient de ce qui leur arrivaient.
Sachant à nouveau qu’ils pêchaient, les justes récitèrent le soir, dans l’église, un psaume pour excuser leur faute d’avoir extraites de leurs corps des âmes humaines et espérer que celle-ci trouve le chemin du soleil.
Alors, après trente ans, le roi des péchés se dit que le temps, qui n’avait point de prise sur lui, fera l’usure de ses opposants. Il continua de fortifier la cité et de composer ses troupes mais il ne livra plus d’attaque. Ainsi il attendait la mort des enfants d’Oane, si longue soit elle à venir.
V. Le tribut de l’empressement
Or Dieu choisit ce moment pour apparaître au sept enfants qui doutaient, il dit :
« Malgré la prévenance de votre défunte mère, vous avez fait venir le mal sur le monde et l’homme, par votre faute, a pêché. Mais j’ai promis à Oane de juger l’homme à la fin des temps et de lui accorder mon pardon s’il s’adonnait au repentir sincère.
Or la fin des temps n’est pas venue et l’homme traversera les siècles que j’ai donné au monde car c’est ma volonté. Celui qui veut que vienne l’heure avant l’heure recevra son dû mais après l’heure si bien qu’il sera fané et vide à l’intérieure »
VI. L’annonce de la défaite
Dieu dit encore :
« Je ferais donc, durant trois jours, tomber l’orage, la grêle et la tornade sur la cité. Je ferais soufflé un vent glacial du nord, si bien qu’au sud les remparts de la ville céderont. Les nuages sombre et épais donneront à la nuit une opacité parfaite et vous pourrez fuir sans que votre ennemi ne s’en aperçoive avec vos gens, vos armes et armures. »
VII. Le secret
Puis il dit :
« Lorsque vous vous serez sortis de la cité, vous ferez mutuellement vos adieux car vous partirez chacun dans des directions différentes pour rendre votre poursuite plus difficile. En petit groupe, vous serez également plus rapide.
A chacun d’entre vous je donnerais l’emplacement d’un lieu pour bâtir un royaume; et pour que cela reste un secret, aussitôt que je vous aurais révélé l’emplacement de votre royaume, vous parlerez des langues différentes et vous ne saurez plus vous comprendre. »
VIII. L’escapade
Alors, trois jours durant l’orage, la grêle et la tornade s’abattirent sur la cité si fort que les remparts au sud cédèrent. Les nuits étaient noires intense autant que détrempées et glacial. Personne n’osait sortir, si bien que tous les justes, en armure et épée d’or, s’échappèrent du château et de la cité sans que personne ne puisse s’en apercevoir.
IX. L’adieu
Une fois hors les murs Dieu révéla aux sept enfants l’emplacement de sept lieux où bâtir un royaume. En revenant, ils parlèrent chacun une langue différente. Ils prirent chacun une compagne ou un compagnon par la main et désignèrent ceux qui les suivraient. Ils firent alors leurs adieux et chaque groupes parti dans des directions différentes sans attendre.
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre VI : L'enfer
I. Le Vaincu
Lorsque le Roi des péchés se rendit compte de la supercherie, il était déjà bien tard et nul ne savait ou donc étaient les sept enfants d’Oane et si même ils étaient encore ensemble. Le roi des péchés pris le château d’assaut mais le trouva vide et sans vie ainsi que l’Eglise.
II. L’éclipse
Alors sa rage fut terrible, il envoya d’abord ses armées parcourir le monde pour faire la guerre aux enfants d’Oane, il appela ses soldats « barbares ». Puis il fit venir ses sept ministres et leur montra sa puissance en déplaçant la lune face au soleil. Il dit :
« Qui croyez vous que je suis ? Celui qui voudra se rendre au soleil, passera par la lune si je le veux. Et celui qui ira sur la lune n’en sortira que si je le veux. »
Alors il mis ses sept ministres sur un bûché et les brûlas. Or la fumée monta droit vers la lune et les âmes des sept ministres y furent exilées et enchaînées.
Depuis l’on voit encore cette fumée qui donne les taches de la lune ; et chaque éclipse à venir, noircissant totalement la lune, rappellerait ce jour funeste.
III. Le brasier
Ensuite, déchaîné, le roi des péchés fit brûler toute la cité et les hommes qui s’y trouvaient encore. Dans la tourmente du brasier de flammes, même le château et l’église finirent par s’écrouler. Lorsque toute trace de vie fut éteinte et que seul restaient les cendres fumantes, Dieu apparu au roi des péchés. Il lui dit :
« Ainsi, non content d’avoir à nouveau péché contre moi, tu te crois le droit de juger à ma place.
Ecoute ma parole. A la fin des temps, tu pourras me livrer combat. Iront sur la lune ceux qui t’adoreront. Ils y seront endurcis par sept puissants damnés qui eux, maintenant, te haïssent. Ce monde que tu désires au point de le détruire je vais te le donner mais quand viendra ton heure. »
IV. L’enfer
Alors, Dieu posa le pied à terre et le sol trembla au point de s’ouvrir. Toutes les cendres de la cité et le roi des péchés furent engloutis aux tréfonds du monde.
Là, le roi des péchés ranima les cendres fumantes et fit des colonnes et des voûtes de feu, dans la terre creusée, pour bâtir un palais de flammes. Des cendres fumantes ressortis aussi les âmes des hommes qui avaient péris dans le brasier infernal. Ils étaient alors aveugle et devinrent les sbires du roi des pêchés.
Alors le Roi des péchés dit :
« J’appellerais mon Royaume l’Enfer, où le fort domine le faible ! ».
Depuis, Attendant son heure dans la colère, le Roi des pêchés crache parfois sa haine sur le monde et ainsi sont nés les volcans.
Du tréfonds de la terre, le roi des pêchés fit apparaître de nouvelles races qui nuiraient à l’homme et qui se mangeaient entre elles. Ainsi le renard eu la mission de ruiner les élevages des hommes. Le serpent et le loup pouvaient tuer l’homme s’il le croisait sur des chemins trop hasardeux. En nombre des sauterelles venaient ravager les cultures.
Mais la plus dangereuse de ces créatures était l’esprit malfaisant sans corps qui sortaient de la fumée du volcan. Ceux qu’on appelle les démons et qui instruisent le péché à l’homme en lui faisant des mauvais tours et en se jouant des émotions de sa fragile conscience.
V. Le constat
Le mal domine les entrailles du monde et la lune est l’océan suspendu des souffrances. Sur la surface de la terre s’est répandu le péché. Le paradis originel a disparu et l’errance de l’homme commençait.
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LES LIVRES:Livre I Tome II
Livre I : Les fondements
Tome II : La terre des hommes
Chapitre I : Les premiers royaumes
I. L’adaptation
Or, les sept enfants d’Oane qui s’étaient enfui, sans laisser le temps à leurs ennemis d’organiser une poursuite, durent s’adapter aux changements qu’avait connus le monde. Puisqu’il avait tué et mangé l’animal, voici que des entrailles de la terre sortait un animal qui à son tour tuait l’homme pour le manger. Puisque l’homme avait tué l’homme, voici les démons qui tenteraient de s’emparer de leurs âmes et d’en faire des barbares. C’est donc dans un environnement devenu, en partie, hostile à lui que l’homme, rescapé du déluge, dut apprendre à survivre.
II. Les sept royaumes
Donc, après une longue route, les sept enfants arrivèrent chacun à l’endroit que leur avait renseigné Dieu. Ils y bâtirent chacun un royaume avec un domaine royal. Les royaumes furent divisés en duchés, et en comtés, gouverner par une capitale et chacun avait son armée rassemblant les hommes de vocations. Ceux-ci devaient défendre les cités et les villages contre l’engeance du mal et des hommes qui s’y alliaient.
III. La gouvernance
Chaque duché ou comté comptait plusieurs villages qui avaient chacun leur ressources propres et distinctes, le verger, le port ou la foret. Dans chaque capital fût bâti un château pour les comtes, ducs et leurs conseillers. Dans chaque village et capitale une mairie fut construite pour le maire et ses conseillers. On creusa aussi des mines pour les ressources des comtés et des duchés.
IV. Le culte
Dans chaque village et capitale on éleva aussi une église et ainsi apparut les premiers « religieux » qui consacraient leur vie à prêcher l’amour de Dieu.
V. Nouveaux élevages et nouvel artisanat
L’homme se mit également à élever les vaches et les cochons pour les manger car la force était devenu nécessaire à la vie et ainsi apparut un nouveau métier, le boucher.
VI. La justice
Le péché et la faute accompagnaient l’homme mais pouvaient aussi l’habiter et lui faire commettre injures, vols, meurtres ou toutes autres choses trouvant sa source dans le mal. Alors, en plus du repentir donné par les religieux, l’homme créa sa justice qui condamnerait les fautes portant préjudices à autrui.
VII. Le commerce
Afin de répondre à ses besoins, l’homme se déplaça d’un village à l’autre pour échanger ses ressources ou le produit de son artisanat. Ainsi naquit le commerce et les marchés. Pour fixer la valeur des denrées l’homme frappa l’écu dans le métal précieux.
VIII. Le gredin
Parmi les hommes qui n’écoutaient pas l’enseignement de la foi de Dieu, était le gredin, détroussant ses semblables le long des routes.
IX. Le bonheur
Parmi les hommes de cette époque en fut un célèbre dénommé Youp dit « le hilare ». Venant d’un village du nord. Son nom se prononçait « Youp hilère » dans le patois local. Tous étaient étonnés de son hilarité permanente et de son excellent moral qu’il qualifiait lui-même, en bredouillant, de perpétuelle « boulasse » !
Un jour, Youp, qui avait promis de livrer le secret de son moral, invita les habitants de son village chez lui et leur servit de la bonne bière bien fraîche et mousseuse à souhait. Tous, alors, avaient les yeux pétillants. Youp leur montra dans un petit bocal la levure qui permettait avec de l’eau de transformer le blé en bière. Dès lors, chaque soir les villageois revenaient en nombre pour écouter les mystères de la fabrication de la bière mais aussi et surtout pour en boire et s’amuser. Ainsi naquit la première taverne et Youp fut le premier tavernier.
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre II : La connaissance
I. Le rêve
Alors, les sept enfants d’Oane arrivèrent au crépuscule de leur vie et ce soir là ils firent tous le même le rêve. Ils étaient rassemblés, tous ensemble, assis sur l’herbe verte d’un pré. Ils étaient soucieux du résultat de leur vie.
Ensuite ils virent l’onde de l’eau qui était apaisante mais ils étaient toujours assis ensemble et se voyaient pourtant dans le reflet de l’eau. Ils étaient surpris car ils se voyaient jeunes. Puis, ils entendirent une voix du ciel et levèrent les yeux au ciel. Celui ci s’ouvra et des nuages colorés faisaient des nuées qui vibraient au son de la voix. C’était comme un orchestre en harmonie, comme si les anges du soleil parlaient pour dieux. Dieu dit :
« Maintenant, je vais récompenser vos efforts, Enfants d’Oane. Ce que vous avez voulu préserver, vous pourrez l’enseigner par la connaissance avant de mourir. Je vous donne l’écriture que vous coucherez sur le papier et dans les livres. Vous pourrez enseigner les langues par les livres et ainsi vos peuples pourront à nouveau se comprendre. Ce cadeau que je te fais, use en avec habilité d’esprit, car celui qui aura la connaissance ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. »
Alors sur eux, descendit une colombe blanche qui leur donna la connaissance. Puis, ils entendirent à nouveau la voix de Dieu.
« Vous écrirez l’histoire tel qu’Oane vous l’a enseignée et que vous l’avez vécue. Ensuite mon nom sera oublié car vos descendants useront de la connaissance pour goûter au pouvoir. S’en suivra le temps des prophètes à qui sera révélée l’histoire tel que vous l’aurez écrite et qui guideront les hommes qui se souviendront à moi quand on leur parlera de moi. »
Soudain voici qu’ils étaient à nouveau assis dans un pré à regarder l’herbe comme si rien n’avait changé. A ce moment, ils se réveillèrent. Chacun savait qu’ils avaient tous fait le même rêve.
II. L’écriture et l’université
A leur réveil, ils étaient tous doués d’écriture. Ils se mirent alors chacun à écrire l’histoire du monde dans leur propre langue. On enseigna alors l’écriture, les langues et les idées convaincantes contenues dans les écrits des enfants d’Oane. Ainsi les premières universités virent le jour.
III. Le courrier
Parmi Les femmes, souvent plus studieuse, en était une singulière que l’on nommait « Lapaûst ». Elle utilisa un pigeon voyageur pour échanger rapidement des messages écrits avec ses correspondants et appris ainsi plus vite, sans devoir être continuellement présente sur la première gargote qui ne désemplissait pas.
IX. Les artistes
A ceux qui avaient le cœur et l’âme pure, ou lavée de leurs péchés, la connaissance permettait à dieu de se manifester dans leurs pensées et dans leurs actes.
Ceux qui avaient nourris leurs vies du « bon enseignement» se mirent à pratiquer spontanément l’art, écrivant poèmes et chansons, jouant de la musique, peignant les paysages que dieu avait donné à voir ou sculptant la pierre pour magnifier le quotidien. L’homme aimait se raconter son histoire et la jouait en comédie ou tragédie par la grâce de l’interprétation des artistes comédiens.
IV. L’arc-en-ciel
Alors que les sept enfants d’Oane avaient accompli leur mission, l’heure du trépas avait sonné pour eux. Ils moururent tous le même matin. On vit leurs âmes s’élever et se rejoindre jusqu’au soleil naissant de l’aurore.
A dater de ce jour, depuis le soleil, ils font rayonner dans la lumière des sept vertus sur le monde pour guider les hommes. Lorsque la lumière du soleil se décompose dans les gouttes de pluie, on peut les voir apparaître en sept couleurs formant un arc dans le ciel.
Séléna- Soeur
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre III : Les inégalités
I. Les castes
Avec la Connaissance, la pyramide de l’évolution de l’homme trouvait son sommet. Tous pouvaient maintenant, par ses propres reflexions, prendre conscience de sa nature et choisir librement son destin.
Alors les castes apparurent ; il y avait les vagabonds, les paysans, les artisans et les érudits.
II. Le vagabond
Le vagabond n’a rien que des haillons sur la peau, quelques planches qui définissent son logis et à peine de quoi manger. Les tâches les plus basses l’attendent. Pourtant, si il ne baisse pas les bras et avec l’humilité nécessaire pour supporter sa condition, le vagabond obtiendra rapidement une petite propriété et une parcelle de terre à exploiter.
III. Le paysan.
Il devient alors un paysan. La vie n’en est pas moins rude. Mais avec de petits revenus en plus et beaucoup de patiente, les plus débrouillards, qui parviennent à mettre quelques écus de côté, peuvent s’acheter des vêtements et parfois même se nourrir d’autres choses que de pain.
IV. Les artisans
Quand il en a alors les moyens, le paysan se fait construire un atelier pour exercer un artisanat. Ce faisant, il a maintenant un métier et sa vie d’artisan lui permet enfin de goûter à une certaine quiétude de la vie.
V. Les érudits
Lorsque leur métier leur avait offert une bonne rentabilité. Les plus nantis investissaient leurs richesses dans la connaissance et la lecture des livres, mais aussi dans les habits qui les distinguaient de leurs pairs. Ceux là furent appelés les érudits, ils permettaient alors aux villages de pratiquer une économie à grande échelle en brassant des échanges de plusieurs milliers d’écus à la fois. Ils organisèrent la justice et les livres de lois. Certains pratiquaient la médecine qui guérissait des maux de la vie, d’autres l’art de la guerre en organisant des armées et leurs déplacements stratégique. Enfin, les « religieux » qui désiraient ordonner les sacrements se devaient d’être Erudit ; car alors leurs connaissances leurs permettaient de traduire avec substance les textes de la foi, ce qui donnait du bonheur et renforçait les idées des gueux qui les écoutaient.
VI La confiance
Entre eux, du vagabond à l’érudit, les hommes pouvaient s’accorder leur confiance, signe de fraternité et d’entraide. Signe aussi de la possibilité d’un destin commun. La confiance aidait l’homme à évoluer et magnifiait la société humaine.
VII Les inégalités
Mais les efforts de l’homme pour s’organiser ne purent vraiment vaincre son aptitude à tendre au pêché et à aimer ce qui est détestable, aidé en cela par les démons mal veillant.
Ainsi il apparu comme naturel que l’homme d’expérience se sentit supérieur aux autres par son savoir et sa connaissance.
Les inégalités devenaient de plus en plus marquantes. Au lieu de s’aider, certains profitaient de la faiblesse des autres. La spéculation et l’esclavagisme apportèrent bientôt la détresse dans les villages. On ne se souciait plus du vagabond qui mourrait de malnutrition. Ceux là, qui trouvaient normal que les forts s’enrichissent au détriment des plus faibles étaient sourds à l’enseignement de la foi de Dieu et creusaient des fossés de disparités entre les hommes.
VIII. Les nobles
L’homme se cacha tant et si bien de ses faiblesses que pour justifier et tempérer la domination de l’homme sur l’homme, on lia au sang et à la terre les acquis de chacun et l’on désigna des nobles.
Sur base qu’Oane et ses fils avaient été Roi, l’on donna des titres et des terres à ses descendants ainsi qu’aux gouvernants des comtés et des duchés. Ceux là, les nobles, sont détenteur de leur sujet au même titre que de leur propriété. Ainsi les inégalités furent acceptées comme une fatalité dont on ne s’affranchit que par l’allégeance.
En fait, l’homme qui se cache de la vérité sera soumis au joug des siens. Dès lors, les hommes sans foi, ne prièrent plus pour la justice mais pour que soit bon leur seigneur.
IX. Le libre choix
Mais Dieu avait donné à l’homme le libre choix de son destin et qu’il soit vagabond ou nobles sa vie est d’égale mesure pour Dieu. Seul compte pour Dieu les actes des hommes et leur fidélité à la vertu. C’est cela que Dieu regarde.
I. Les castes
Avec la Connaissance, la pyramide de l’évolution de l’homme trouvait son sommet. Tous pouvaient maintenant, par ses propres reflexions, prendre conscience de sa nature et choisir librement son destin.
Alors les castes apparurent ; il y avait les vagabonds, les paysans, les artisans et les érudits.
II. Le vagabond
Le vagabond n’a rien que des haillons sur la peau, quelques planches qui définissent son logis et à peine de quoi manger. Les tâches les plus basses l’attendent. Pourtant, si il ne baisse pas les bras et avec l’humilité nécessaire pour supporter sa condition, le vagabond obtiendra rapidement une petite propriété et une parcelle de terre à exploiter.
III. Le paysan.
Il devient alors un paysan. La vie n’en est pas moins rude. Mais avec de petits revenus en plus et beaucoup de patiente, les plus débrouillards, qui parviennent à mettre quelques écus de côté, peuvent s’acheter des vêtements et parfois même se nourrir d’autres choses que de pain.
IV. Les artisans
Quand il en a alors les moyens, le paysan se fait construire un atelier pour exercer un artisanat. Ce faisant, il a maintenant un métier et sa vie d’artisan lui permet enfin de goûter à une certaine quiétude de la vie.
V. Les érudits
Lorsque leur métier leur avait offert une bonne rentabilité. Les plus nantis investissaient leurs richesses dans la connaissance et la lecture des livres, mais aussi dans les habits qui les distinguaient de leurs pairs. Ceux là furent appelés les érudits, ils permettaient alors aux villages de pratiquer une économie à grande échelle en brassant des échanges de plusieurs milliers d’écus à la fois. Ils organisèrent la justice et les livres de lois. Certains pratiquaient la médecine qui guérissait des maux de la vie, d’autres l’art de la guerre en organisant des armées et leurs déplacements stratégique. Enfin, les « religieux » qui désiraient ordonner les sacrements se devaient d’être Erudit ; car alors leurs connaissances leurs permettaient de traduire avec substance les textes de la foi, ce qui donnait du bonheur et renforçait les idées des gueux qui les écoutaient.
VI La confiance
Entre eux, du vagabond à l’érudit, les hommes pouvaient s’accorder leur confiance, signe de fraternité et d’entraide. Signe aussi de la possibilité d’un destin commun. La confiance aidait l’homme à évoluer et magnifiait la société humaine.
VII Les inégalités
Mais les efforts de l’homme pour s’organiser ne purent vraiment vaincre son aptitude à tendre au pêché et à aimer ce qui est détestable, aidé en cela par les démons mal veillant.
Ainsi il apparu comme naturel que l’homme d’expérience se sentit supérieur aux autres par son savoir et sa connaissance.
Les inégalités devenaient de plus en plus marquantes. Au lieu de s’aider, certains profitaient de la faiblesse des autres. La spéculation et l’esclavagisme apportèrent bientôt la détresse dans les villages. On ne se souciait plus du vagabond qui mourrait de malnutrition. Ceux là, qui trouvaient normal que les forts s’enrichissent au détriment des plus faibles étaient sourds à l’enseignement de la foi de Dieu et creusaient des fossés de disparités entre les hommes.
VIII. Les nobles
L’homme se cacha tant et si bien de ses faiblesses que pour justifier et tempérer la domination de l’homme sur l’homme, on lia au sang et à la terre les acquis de chacun et l’on désigna des nobles.
Sur base qu’Oane et ses fils avaient été Roi, l’on donna des titres et des terres à ses descendants ainsi qu’aux gouvernants des comtés et des duchés. Ceux là, les nobles, sont détenteur de leur sujet au même titre que de leur propriété. Ainsi les inégalités furent acceptées comme une fatalité dont on ne s’affranchit que par l’allégeance.
En fait, l’homme qui se cache de la vérité sera soumis au joug des siens. Dès lors, les hommes sans foi, ne prièrent plus pour la justice mais pour que soit bon leur seigneur.
IX. Le libre choix
Mais Dieu avait donné à l’homme le libre choix de son destin et qu’il soit vagabond ou nobles sa vie est d’égale mesure pour Dieu. Seul compte pour Dieu les actes des hommes et leur fidélité à la vertu. C’est cela que Dieu regarde.
Séléna- Soeur
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Re: LES LIVRES:Livre I
Chapitre IV : La diaspora de l'homme
I. La polarité
Dieu avait fait les choses parfaites si bien que comme il faut deux points distincts pour tracer une ligne, les forces qui régissent l’univers se polarisent. Ainsi le bien et le mal se cotoyaient maintenant dans le quotidien de l’homme sans pour autant que ses deux forces ne se combattent entre elles. Chacune ayant, en quelques sortes, sa propre autonomie et ne se mélangeant pas à l'autre.
II. La source
Pourtant une chose différenciait la nature du bien et du mal. C’était leur source et l’homme de foi sait que le mal n’est pas là où est le bien.
I. Les successions
Ainsi le mal pris place dans le monde et à la troisième génération d’homme, Des guerres de successions et des meurtres fratricides eurent lieux. Les royaumes se disloquaient et sur ses ruines naissaient de nouveaux royaumes que ce partageait les puissants entre eux.
II. Les terres brûlées
Les universités furent pillées et brûlées. Puis, sans possibilités de vie sur les terres brûlées et décimées par les guerres, des groupes d’hommes s’exilèrent au sud ou à l’ouest. D’autres fabriquèrent des bateaux pour chercher asile au-delà des mers. Ils bâtirent de nouvelles communautés aux cultures variées. Ce qui restait de la connaissance était interprété ou parfois réécrit. D’autres tentaient de préserver la foi enseignée de Dieu, tel qu’originellement, pour autant qu’il en avait compris le sens.
III. La diaspora
La terre se retrouva peuplé d’homme épars, aux croyances et aux rites différents. Chaque nouveau peuple avait aussi sa langue. Bientôt il se différenciait aussi par la couleur des cheveux et même de la peau si bien que peu savait encore qu’ils étaient tous frères.
IV. La vulnérabilité
Dieu n’intervenait plus, L’homme était livré à lui-même. Dorénavant Dieu ne lui indiquerait plus d’endroit pour s’établir, l’homme devra se confronter aux éléments et les dominer s’il veut un toit. La vie de l’homme fut raccourcie considérablement. Rare étaient ceux qui vivaient plus d’un siècle. La maladie les tuait tous bien avant. Accablé et sans assistances face aux maux de la vie, l’homme se livra bien souvent à l’adoration de moult divinités espérant leurs bénédictions au cours de sa courte et fragile vie.
V. Le monde sauvage de l’homme
Le monde fut alors appelé « Terre des hommes ». Ainsi commença l’âge des clans et des tribus.
VI. La clôture du premier enseignement.
Ainsi se clôt le premier livre de l’enseignement de la foi de Dieu, seul vrai créateur du monde et des royaumes. Contre sa volonté, nul ne peut s’opposer et rien de ce qui est mal ne peut venir de lui ni même le toucher.
Ce que j’ai lu, je l’ai transcrit au monde
Elias
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